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Leurs bistrots: Alphonse ALLAIS
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Une cruelle désillusion m'attendait à Andouilly. Cette petite ville si joyeuse, si coquette, si claire, où j'avais passé les six meilleurs mois de mon existence, me fit tout de suite, dès que j'arrivai, l'effet de la triste bourgade dont parle le poète Capus. On aurait dit qu'un immense linceul d'affliction enveloppait tous les êtres et toutes les choses. Pourtant il faisait beau et rien, ce jour-là, dans mon humeur, ne me prédisposait à voir le monde si morne. M Fourquemin est fou? La delphacomanie, mon...
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Leurs bistrots: Raymond QUENEAU
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Une fois n'est pas coutume : allons au restaurant. Nous payer du caviar et des ptits ortolans. Consultons le journal à la rubrique esbrouffe. Révélant le bon coin où pour pas cher on bouffe. Nous irons à çui-ci, nous irons à çui-là. Mais y a pas des objections : l'un aimm ci, l'autre aimm ça. Je propose : engouffrons notre appétit peu mince. Au bistrot, le troisième après la rue Huyghens. Tous d'accord remontons le boulevard Raspail. Jusqu'aux bars où l'on suss la mouss avec des pailles. Ce bon charbon c...
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Leurs bistrots: Alfred JARRY
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Il dégustait, dans l’intérêt de la science africaine, les produits de notre sol ; et qu’a-t-il fait, par son coup de tête dans le ventre du garçon, que s’exercer à courtoisement reproduire ce qu’il devait, non sans motif, conjecturer être le. Du pays, le renfoncement solide et cordial tel qu’il se pratique à l’encontre du nombril des nègres statufiés en carton, munis d’un dynamomètre, dans les promenoirs des music-halls? Alfred Jarry, in La Chandelle Verte, Le Castor Astral, 2006. Lundi, juillet 04, 2011.
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Françoise Tomeno: En écho à Georges Didi-Huberman
http://francoisetomeno.blogspot.com/2011/07/en-echo-georges-didi-huberman.html
En écho à Georges Didi-Huberman. 171; Pour moi, un brin d'herbe a plus d'importance qu'un grand arbre, un petit caillou qu'une montagne, une petite libellule a autant d'importance qu'un aigle. Dans la civilisation occidentale, il faut du volume. C'est l'énorme montagne qui a tous les privilèges . Afficher mon profil complet. La Part des Anges. En écho à Georges Didi-Huberman. Modèle Simple. Fourni par Blogger.
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Françoise Tomeno: PRÉAMBULE
http://francoisetomeno.blogspot.com/2011/07/preambule.html
Il y a un peu plus d’un an, je prenais la décision d’ouvrir un blog, afin de rassembler dans une. Même enveloppe, et de rendre publiques, deux séries de textes : les Contes Psychanalytiques et les Chroniques de Bistrot. C’est la lecture du très beau livre de Georges Didi-Huberman, « Survivance des Lucioles. Les Chroniques de Bistrot, elles, étaient nées en 2005, lors de ma rencontre avec un certain Jésus, qui fréquentait un bistrot où je me rendais chaque matin avant de démarrer ma journée. Restée en...
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Leurs bistrots: 01/07/11
http://leursbistrots.blogspot.com/2011_07_01_archive.html
Il est terrible
le petit bruit de l'oeuf dur cassé sur un comptoir d'étain. Il est terrible ce bruit
quand il remue dans la mémoire de l'homme qui a faim. Elle est terrible aussi la tête de l'homme. La tête de l'homme qui a faim
. Quand il se regarde à six heures du matin
. Dans la glace du grand magasin
. Une tête couleur de poussière. Ce n'est pas sa tête pourtant qu'il regarde
dans la vitrine de chez Potin. Il s'en fout de sa tête l'homme. Il n'y pense pas. Il songe,
il imagine, une autre tête. Soit ...
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Leurs bistrots: LES AMANTS D'UN JOUR
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LES AMANTS D'UN JOUR. Moi j'essuie les verres. Au fond du café. J'ai bien trop à faire. Mais dans ce décor. Il me semble encore. Se tenant par la main. Un toit pour s'aimer. Au coeur de la ville. Et je me rappelle. Et quand j'ai fermé. La porte sur eux. Y avait tant de soleil. Au fond de leurs yeux. Que ça m'a fait mal,. Que ça m'a fait mal. Moi, j'essuie les verres. Au fond du café. J'ai bien trop à faire. Mais dans ce décor. C'est corps contre corps. Qu'on les a trouvés. On les a trouvés.