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Pas là où je devrais être. Pas celui que j’ai crû. Laquo; Tout devient merveilleux dans la brume ». Je les vois danser sur les balustrades. Côte à côte et heureux à ce qu’il paraît. J’ai envie de danser moi aussi mais. Je n’ai jamais vraiment aimé être heureux. Il y a quelque chose de dégueulasse là-dedans. Se lâcher comme ils disent. J’aime danser je le fais très bien. Mais pas avec tous ces cons. Et comme il n’y a que des cons je ne danse jamais. Tout de même je prends du plaisir à les regarder. J&rsqu...

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En état de veille, des rêves puissants et anciens m’assaillent. Écartelé entre la musique, c’est à dire la pensée magique, et le bloc froid et lent de la pierre. Comment unifier ces influences opposées? Leurs collisions ordonnent et perpétuent ma léthargie. Je ne lis pas un écrivain. Je suis cet écrivain qui compose en temps réel les pages que prétendument je suis en train de lire. Je ne suis pas dans son esprit. Son esprit essaime dans le mien. L’auteur a-t-il les cheveux noirs? Il n’y a rien au m...

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Je sens un trop-plein d’émotions qui rend une mélasse. Un fouillis de regrets, de culpabilités, d’ennui. Je n’éprouve pas de plaisir. Le plaisir que j’éprouvais est intemporel, fantaisiste. Réminiscences bizarres. J’ai envie de rien faire. J’ai fini de me prendre pour le messie ou dieu le père. N’ai-je pas là perdu toute ma poésie? Je deviens idiot. Dans l’œil de l’autre, je me vois. Ou plutôt, j’y vois un être. Un autre. Ai-je échoué? Faire confiance en l’âme. En l’esprit. Je ne peux...Impossibilité de ...

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La puissance est la distance. La « poésie contemporaine » c’est la vague circulation d’air que perçoit sur sa joue l’habitant de la pièce d’à-côté, c’est du brouillage, un leurre, tandis qu’une autre poésie, elle, respire en solitude, par ses battements noirs, incompatible avec le marché et le marketing, en tête-à-tête avec la langue-mère, dans le terrain de jeu éclaté de son pays natal. Longtemps après qu’il ne soit trop tard. Longtemps après qu’il ne soit trop tard. Il est encore temps. Se faire un nom...

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Mauvais qu’à ça. J’écris pour faire oublier ma précédente phrase. La fabuleuse difficulté d’écrire. Sans don. Sans dents. Sans rien. Je me sens comme un rescapé de la guerre. Qui ne peut plus toucher un fusil. Pourquoi donc, soulèverais-je ce plateau continental? Un poème est habitude brisée. Y a t-il de quoi faire un repas cosmique, de ces quelques miettes stellaires? Suivre le vent ou les étoiles. Pour ne pas s’égarer. Je lève mon verre. À la terre redoutable. Beau comme un ravin. Ci-gît un autre jour.

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Nous sommes tous les accusés d’un procès, même si celui-ci n’a jamais eu lieu ou, mieux encore, si celui-ci a lieu. Ils ont tous tellement de choses à dire. D’opinions variées sur des sujets innombrables. Moi je n’ai pas tellement envie. D’ajouter une pierre à l’édifice. Alors je me tais. Mon silence ne se remarque même pas. Il est l’heure. Pour la simple et bonne raison. Il aura pour objectif. C’est à la fin. C’est à la fin. À la fin de la nuit quand. Il ne reste ni cigarettes. Que me vient enfin. À tra...

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Forages

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Août 17th, 2016 0 comments. Je me demande si le bruit de l’avion la nuit. Si cette plainte évanouie si la raison abandonnée. De cette plainte qui est réminiscence. Je me demande comment le bruit atteint l’image. Mais non c’est une intuition. Août 16th, 2016 0 comments. Ils mendient à mort. Ils hurlent et pestent à la charité. Ils ne peuvent pourtant ils ne peuvent. Obtenir autre que ce rien. Pas même une traînée de savon. Ou un filet de bave. Ils n’obtiennent rien que l’air saturé. Où ils marchent hébétés.

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Email : francoiscorvol@gmail.com. Facebook : https:/ www.facebook.com/francois.corvol. Revenir à l’accueil. Ouvrir un texte au hasard. Delivre.net : Un lieu où écrire. Réflexions diverses et (a)variées. Réflexions sur l'écriture. Réfléxions sur le rêve et sur l'esprit. L’étoile de l’aurore.

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La nuit dernière (nuit du 20 au 21 Septembre 20014) j’ai fait un rêve que j’ai maintenant quasi oublié. Mais il me reste un vers qui a été prononcé à la toute fin de ce rêve et que j’ai noté sur le champ, à mon réveil, au mot près. C’est si beau. Pour se jeter d’un verre rouge. Un aspect intéressant de cet épisode réside dans le fait que je me souviens parfaitement m’être dit à moi-même à la fin du rêve (l’instant avant le réveil), « de quoi s’agit-il? Bien que celle-ci ne puisse remonter jusqu’à m...