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Le dos de la Culotte: mea culpa
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Dimanche 14 août 2011. Ta gueule. Crève. Je les ai tous crachés et des bien pires. Mais tu n'as rien lâché. Tu ne m'as pas lâchée. Je t'ai battu, couvert de honte. Je t'ai lapidé de mes paroles sanglantes. Ma langue aiguisée comme une fine lame. Tu as tout gardé. Tous ces coups. Mon mépris, ma rage. Tout. Mais tu as continué de m'aimer. Je te vomissais, tu m'aimais. Tu n'en es pas resté amer mon cher, mon doux, mon père. 17 août 2011 à 09:39. Très beaux mots ici. Jadore cette façon décrire.
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Le dos de la Culotte: love song for friends
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Mercredi 11 avril 2012. Love song for friends. Oh my eyes, tears still fall. Roll and roll, roll and rolll. When i'm sad, my body cries. Mouth, lips are closed. Word and word, word and word. We don't talk together anymore. Throat, breath is short. Choke and choke, choke and choke. Since you leaved, I got no air. Head, where's your aim. Thought and thought, thought and thought. You used to be my world. Heart, beats are gone. Knock and knock, knock and knock. With no friend, there is no hope.
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Le dos de la Culotte: la marelle
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Samedi 30 juillet 2011. La tête est dure. Il faut la prendre avec raison. Lui donner de la logique, des mathématiques, des pourquois et des comments. La tête est rancunière, sourde, égoïste. Elle se fout du coeur. Le coeur est délicat. Il faut le prendre avec des mots. Des mots tendres. Des mots qui ne s'oublient pas. Il bat, il fond, il se brise. Le coeur est un enfant, une fleur, il est naïf. Le ventre est perméable. Il prend tout. Autour, il y a nous. Inscription à : Publier les commentaires (Atom).
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Le dos de la Culotte: il était une fois
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Mardi 16 octobre 2012. Il était une fois. Il est là, né parmi tant d’autres. Rien ne le différencie vraiment. Ni plus ni moins de rides dans lesquelles se sont lovés des restes de placenta, un cri tout aussi perçant, des yeux pochés, fermés. Des gestes courts et brusques. Seul son sexe lui octroie un semblant d’identité. Sa génitrice en sueur ne se rend pas compte que le poids qu’elle a porté durant ces longs mois est là, deux chambres plus loin. Bientôt la femme échevelée s’éveillera. Elle car...Inscrip...
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Le dos de la Culotte: abandonner, sang, fébrile
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Mercredi 27 février 2013. Abandonner, sang, fébrile. J'essuierai de mon doigt les dernières miettes de ton pain. Je les porterai à ma bouche et les ferai craquer une à une entre mes incisives jaunies par ma grande carrière de fumeur. Je ne te quitterai pas des yeux. Je regarderai tes larmes monter, j'écouterai les plaintes de ton estomac noué, tes déglutitions vides et acides. Je serai à l'affût des moindres symptômes de souffrance, fébrile, un peu fou. Mais ne te méprends pas, je sais où nous irons.
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Le dos de la Culotte: la grande violence
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Dimanche 16 octobre 2011. Elle porte une robe légère et colorée. Ses épaules sont nues, aujourd'hui il a enfin fait beau et chaud. Une belle journée d'automne. Sa peau est blanche. Elle donne envie de la toucher, elle doit être douce. Ses chaussures laissent voir ses fines chevilles dont la peau fripée fait de petits plis. Elle est postée là, debout sur le trottoir. Elle discute nonchalamment avec une amie quinquagénaire. Elles ne te voient pas. Tu es derrière, au second plan comme toujours. Tu es là, ju...
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Le dos de la Culotte: oui, mais non...
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Vendredi 17 juin 2011. Oui, mais non. Si j'avais pu choisir, qu'aurais-je fait? Si ça avait été pile, aurais-je gardé la face? Si j'avais dû choisir, j'aurais fui. Une route, une autre. Un chemin lisse et droit. Une vue dégagée jusqu'au but. J'aurais ôté les troubles et les doutes. Ni lâche, ni mauvaise, ni aigrie. J'aurais été belle et bonne. Il y aurait eu de l'orage. Puissant, violent, blanc de foudre. Il y aurait eu du soleil aussi. Un peu, un doux, un qui enveloppe. Une petite fille qui court.
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Le dos de la Culotte: santé !
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Lundi 25 juillet 2011. Toi qui me rends forte. Qui exhibes ma laideur, glorifies ma beauté. Toi qui me donnes du courage, qui me l'ôtes. Toi, mon démon, mon moi. Toi qui repousses tout autour de moi, j'hurle ton nom. Tu me veux toute entière. Quand tu me prends dans tes bras, je me laisse emporter. Tu me prends, je m'offre. Toi qui me fais oublier. Tu me mets à nu. Tu me révèles. Tu m'absous, tu me tues. Tu me rends bête. Mes griffes sortent, mes mâchoires cherchent la chair. Je suis à toi, tu es mien.
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Le dos de la Culotte: pouet
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Mercredi 20 juillet 2011. Je pensais que c'était moi la douce folle, la peur de rien, la "foncer tête baissée". Celle qui avance quoi qu'il arrive, la pyromane. Seigneur, je n'ai rien compris. Tout le monde y a cru. Personne n'a remarqué que je tremble au moindre changement. J'ai peur de la vie comme j'ai peur de moi. Demain ressemble au monstre qui séjournait sous mon lit. Celui qui empêche de mettre le pied à terre et d'avancer. J'organise, je trie, j'analyse. Je regarde, j'écoute, je ris.